Voici un petit résumé de ce qui s’est passé :
Vendredi 25 avril, un cyclone de catégorie 1 sur 5 se situe à moins de 600 km des côtes indiennes, dans l’Océan Indien. Il s’intensifie progressivement et se rapproche de plus en plus des terres.
Mercredi 30, les vents atteignent déjà les 230 km/h près de l’½il. Le cyclone passe alors en catégorie 4 sur 5 avec des vents moyens de 185 km/h. Des vagues de plus de 8 mètres de haut sont observées.
Vendredi 2 mai, les vents oscillent entre 190 et 240 km/h. Une onde de tempête et des pluies diluviennes s’abattent sur la côte et font de gros dégâts. Il passe juste au nord de la capitale Rangoon avec des vents de plus de 130 km/h.
En arrivant sur les terres le cyclone perd de son intensité, mais les dégâts causés sont énormes. Les maisons sont pulvérisées, les arbres sont arrachés… 70% des arbres de la capitale ont été déracinés. Certains villages sont complètement détruits, et la plupart des victimes ont été happés par des vagues de plusieurs mètres.
Comble de l’horreur, la junte birmane ne laisse passer l’aide humanitaire qu’au compte-goutte. De plus, elle est soupçonné par l’ONU de détourner les rares aides qui entrent dans le pays.
Lundi 19 mai, le bilan officiel fait état de plus de 133 600 morts et disparus. Malheureusement ce bilan risque de s'alourdir à cause des inondations, de la famine, des épidémies… L’ONU parle d’environ 2,5 millions de sinistrés.
Les autorités birmanes ont évalué à 10 milliards d’euros les dégâts engendrés par le cyclone.