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Ces coteaux sont décidément merveilleux ! Je me dis parfois qu'il est presque inutile de s'aventurer en montagne tellement j'ai,ici même, le sentiment de toucher, de humer, de côtoyer en ami ces divinités redressées. Le charme est d'autant plus présent que le premier plan fait de collines boisées et de fermettes éparpillées, de champs dorés et d'immensités vertes paraît entièrement faire partie de ce monde des Pyrénées ossaloises. Et que dire de cette lumière qui découpe l'Ossau au scalpel, qui caresse les pentes septentrionales du Rey (à gauche) ? Il n'y a qu'à s'abandonner à la seule sensation, à la poésie infinie des lieux et à jubiler de se sentir vivant !