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Bivouaquer au sommet de ma montagne favorite a été tout sauf de tout repos. Le Mistral s'est mis à souffler avec virulence, m'obligeant même à déplacer la tente derrière un arbre, en quête de calme. Las ! Les parois en tissus claquaient à tout va, réduisant de façon drastique mon sommeil. C'est avec une certaine joie que l'on retrouve le jour. La couche de brume est toujours présente, preuve que le vent ne souffle qu'en hauteur. La Sainte Baume émerge à gauche, tandis qu'au centre droit, le Cap Canaille se détache.
Au petit matin, j'ai relevé une tn de -8.8°C ! Je ne pensais pas qu'un tel froid puisse se produire ici. En comptant le Mistral qui soufflait aux environ de 60 km/h (estimation), cela me fait un refroidissement éolien de -21°C. Des conditions véritablement Sibériennes. Jamais le Mont Puget n'aura mérité son statut de montagne.
Après un petit déjeuner frugal, je redescend, en rendant visite à la neige sous la lumière solaire.
Une nuit à son sommet. Je m'en souviendrais longtemps !
Bonne soirée.