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Deuxième début de nuit d'affilé où les orages d'évolution diurne qui se sont développés sur les reliefs débordent en Cévennes et en plaine héraultaise et gardoise. Ce soir, je décide de partir à leur rencontre mais je tarde trop à prendre cette décision (la masse orageuse tendant à se transformer en gros paquet pluvieux). Le résultat : après avoir vu un bon nombre de magnifiques impacts sur la route, le temps d'installer le matériel et de commencer à photographier : les orages s'essoufflaient et surtout les impacts proches devenaient plus rares. Une nouvelle fois, le timing aura été fatal, c'est extrêmement frustrant dans la mesure où un tel spectacle nocturne issu d'évolution diurne, ça ne se retrouve pas souvent.
La pluie étant là, l'observation de la fin de vie de ces orages se fera dans la voiture. Je tente quelques photos malgré les essuie-glace et la pluie sur le pare-brise puisque le baroud d'honneur se fera près du Pic Saint-Loup avec quelques puissants et proches impacts. Celui-ci est totalement cramé mais la magie du format RAW opère, c'est donc le mini lot de consolation pour cette deuxième séance photo de la semaine. Quand l'activité orageuse ne fait pas défaut, c'est l'humain... quelle poisse.