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La pluie a cessé mais l'ambiance reste plutôt lugubre et frisquette pour la saison. Au plus quelques rayons essaient de percer la couche nuageuse en début d'après-midi. Avec les nuages qui imposent leur présence despotique tout au long de ce week-end prolongé et le flux de nord qui s'en mêle, le mercure reste vissé vers 12°C, à se croire à la Toussaint.
Pour les jours à venir, le régime devrait être plus équilibré avec un dosage plus partagé entre soleil et nuages (amélioration demain, beau mercredi puis tendance orageuse jeudi et vendredi, le tout dans une ambiance radoucie conforme à la saison, sans prétention chaude). Côté ciel, l'alternance des candidats est toujours souhaitée, avec un plancher et un plafond de présence pouvant varier selon le lieu ou la saison, une régulation des extrêmes et des excès parfois ravageurs.
Ce serait trop beau si nous pouvions assurer ce contrôle. Nous n'arrêterons pourtant jamais les flux d'air chaud ou froid ou les pluies aux frontières et ne contrôlerons pas leur temps de présence. Les débordements climatiques ont toujours existé et continueront. Cependant, les excès et accidents n'ont pas empêché ces derniers millénaires de maintenir des points d'équilibres ayant permis le développement des civilisations.
Mais l'homme, depuis 200 ans, met de plus en plus en jeu des forces rivalisant avec les facteurs naturels, menaçant des équilibres vitaux et une stabilité minimale du climat. Sur le terrain de la pollution et de nos impacts, nous devons saisir notre marge de manoeuvre. Nous ne pouvons que souhaiter que la transition écologique et la lutte contre la dérive de l'effet de serre soient une priorité plus marquée de ce nouveau quinquennat présidentiel qui s'ouvre. Un beau projet pour la France, et pour une Europe de nations libres, sans repli nationaliste ni libéralisme économique déloyal. Puisse cette transition écologique et cette politique du climat, ici et ailleurs, être réellement en marche !
Photo : Strasbourg sud, chemin de la Ganzau.