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Après un premier épisode cévenol très tardif dans la saison, il y a quinze jours et qui a concerné qu'une partie du Languedoc-Rousillon, un second épisode se met en place en ce début de mois de novembre et concerne cette fois-ci l'ensemble du bassin méditerranéen. Cependant, l'Hérault est le secteur le plus touché puisque des orages localement violents et peu mobiles se développent durant une grande partie de la soirée, notamment entre la partie amont du fleuve Hérault et les garrigues du pic Saint-Loup.
Sous ces orages, des pluies diluviennes mêlées de grêle s'abattent alors que la foudre tombe très proche. On relève en quelques heures 140 mm à Saint-Martin-de-Londres et 76 mm à Prades-le-Lez tandis que Montpellier ne reçoit qu'une vingtaine de millimètres.
De nombreuses routes se retrouvent alors coupées mais fort heureusement, la sécheresse exceptionnelle permet de contenir les précipitations dans les cours d'eau. Malgré une hausse de près de 3 mètres en quelques heures, le fleuve Hérault n'a donc pas connu de crue et seuls les cours d'eau secondaires du secteur ont subi des débordements, en plus de nombreux ruissellements périphériques.
Avant cela, j'ai eu l'occasion d'observer l'activité électrique des ces orages depuis la plage du Grau-du-Roi. Une activité électrique intense mais essentiellement noyée dans les nuages bas, cependant, quelques manifestations osaient s'extraire du bouillonnement, sous la forme de spiders et d'impacts de foudre extranuageux.
Conditions de prise de vue difficile sur la plage avec un vent d'est soutenu à 80 km/h.