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Amis Infoclimatistes bonjour,
Il est toujours émouvant de retrouver des lieux qui ont marqué une existence de manière indélébile. Il y a presque 18 ans de cela, je campais au bord du lac de Barroude sous l'extraordinaire muraille de 500 mètres de haut. Ce fut un choc qui me révéla la beauté intarrissable de ces Pyrénées sauvages que je parcours depuis. Aujourd'hui, l'ascension du Pic de la Gela par la chapelle de Héas (1400 m de dénivelé) fait vivre, d'en haut, cette mémoire inscrite dans la peau. Des cumulus s'élèvent au-dessus du Pic de Troumouse (3085 m)et annoncent, avec une apparente nonchalance, la petite dégradation orageuse de la fin d'après-midi.