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Amis bonsoir,
Trois longues semaines d'immobilité avant de courir de nouveau dans les pentes pyrénéennes et de savourer la belle solitude des cimes. Plus qu'une habitude, la montagne est nécessaire en ce qu'elle permet de reconstruire ce lien déterminant qui rend à l'homme son ultime référent : la nature. Il m'a fallu rouler vers l'Ibérie pour trouver (enfin !) des conditions d'exploration satisfaisantes. Depuis la station d'Anayet (je hais les stations de ski !!!), je crois me diriger vers le plateau éponyme et me retrouve après 700 m de dénivelée sur une crête perdue, devant cet étang où dansait il y a peu une harde d'isards. Le ciel se reflète intensément dans cette mare et me donne l'envie de poursuivre ma déambulation. Notez la présence de la neige au-delà de 2600 m d'altitude.