«C’est le climat qui fait d’une crise une catastrophe » affirme l’historien britannique Geofrey Parker. En l’occurrence, les spécialistes du climat s’accordent sur le fait que la Révolution Française, en dehors des réalités sociales et politiques liées à un contexte, a été marquée par les aléas et catastrophes météorologiques des années précédentes. Avec un paroxysme atteint durant l’hiver 1788-1789 où le thermomètre chute à -21.5°C à Paris et l’ensemble des fleuves, rivières et canaux de France sont figés par la glace. Plus d’infos et sources :
https://www.infoclimat.fr/historic-details-evenement-1996-carte.html
Aujourd’hui, 14 juillet, nulle révolution au niveau du ciel puisque éclaircies en vue et température de 27° à l’arrivée. Depuis la nacelle technique, dédiée à l'une des caméras de l'arrivée, le ciel est prometteur sur la ville de Brioude. Avec un vent de 25km/h en rafales à 8m de hauteur, le matériel tient la route. En capacité de supporter des rafales de 90km/h. Il en sera sans doute différent ce soir pour le lancer des feux d’artifice sur l’Hexagone. En raison de la sécheresse, et selon la puissance des vents, certaines communes pourraient reporter le lancer. D’ici-là, espérons que le feu sacré alimente les coureurs pour nous faire vivre un bouquet final sur la ligne d’arrivée, portés par le souffle de la victoire.
Etape 9 entre Saint-Etienne (42) et Brioude (43) de 170.5km