En France, avec 2,1° de plus que les valeurs habituelles, il s'agit de l'hiver le plus doux depuis au moins 1950, devançant les hivers 1989/1990 et 1974/1975 selon Météo-France. Conséquence directe, un enneigement largement déficitaire sur l'ensemble des massifs français en dessous de 2000 m.
A la dimension de l'Europe, cet hiver 2006/2007 s'avère être le plus doux depuis un siècle avec une moyenne supérieure aux valeurs habituelles de 2,1° en France, 2,3° en Italie, alors qu'en Autriche, Vienne a connu une douceur jamais vu depuis l'hiver 1915/1916.
Les Pays Scandinaves, Baltes, de l'Europe de l'Est jusqu'à la Russie n'ont connu aucune période de grands froids ou de froids extrêmes.
Ainsi, partout en Europe les floraisons sont bien trop précoces et certaines récoltes comme le blé aux Pays Bas se font avec un mois d'avance.
En élargissant notre champ d'étude à l'hémisphère Nord dans son intégralité, selon l'institut américain de la NOAA, la température moyenne de la terre et des océans combinée aura été supérieure de 0,72° aux valeurs moyennes calculées entre décembre et février depuis 1880.
Il est à remarquer que la température moyene des seuls océans s'avère être la 2nde valeur la plus élevée en 128 ans à 0,06° de moins que l'hiver 1997/1998 qui avait connu un Nino particulièrement marqué.