Une chasse qui a commencé sur les Sables d'Olonne (Vendée 85) en compagnie de jeremy bourriau et franck gaulthier, bientôt rejoint par valentin perrault.

Après une journée caniculaire, battant parfois des records de température comme à la Roche-sur-Yon avec plus de 37°C, il fait encore près de 30°C à minuit par endroit. Les orages prometteurs sur l'océan ont d'abord du mal à arriver jusqu'à nous et le tout reste d'abord loin en mer. Il faut attendre 3h du matin pour que des cellules veuillent bien se rapprocher de nous, mais elles ne se forment pas convenablement en faisant saute mouton dans les terres et sont parfois difficiles à cadrer.

L'ambiance est cependant dantesque, le littoral étant en conflit perpétuel entre la brise de mer, plus fraiche et humide et la brise de terre chaude et sèche, ce qui provoque souvent des changements brutaux à la fois de température, de brume (entrée maritime), de vent et d'ambiance, parfois dans la même minute, voir très bizarrement, dans la même seconde (rafale de vent chaude et seche, suivi d'une rafale de vent fraiche et humide). C'est d'ailleurs ce conflit de masse d'air qui est à l'origine de l'apparition des orages sur la frange littorale.

Enfin la pluie qui reste bloqué depuis un moment sur la bordure du trait de côte finit par nous submerger. Dans l'espoir de suivre les orages qui remontent dans les terres, je décide de rentrer chez moi en suivant les orages. Je fais un arrêt sur les hauteurs des Herbiers (Vendée 85) alors que le jour commence à se lever pour photographier une cellule encore très active (comme ici). Je suivrai cet orage jusque chez moi à Ancenis jusqu'à 8h du matin, mais le potentiel orageux finira par se résorber au pied de mon domicile.