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Première dégradation orageuse de l'année dans le coin et une continuité de la fin d'année 2020 avec peu de réussite. Couvre-feu oblige, deux choix s'offraient à moi : intercepter la ligne orageuse dans l'Aveyron et passer la nuit en mode camping ou attendre au balcon un regain d'activité de celle-ci.
La valse des modèles et un léger manque de motivation du fait que nous sommes encore en hiver avec des risques orageux incertains va me faire rester à domicile et donc louper le meilleur.
En effet, la ligne orageuse formée vers le Tarn va finalement arriver en pleine forme sur Millau, il y avait donc une belle carte à jouer la-bas. En arrivant sur l'est héraultais, malgré une belle extension sud, cette ligne va rester non orageuse hormis au loin sur les Cévennes. Une fois la ligne évacuée, celle-ci va retrouver de la vigueur sur la Camargue et redevenir très orageuse entre Arles et les Saintes-Marie-de-la-Mer, jusqu'au littoral azuréen.
Je vais donc seulement pouvoir assister à ce regain lointain vers l'est, des flashs particulièrement lumineux entre impacts et éclairs internuageux rampant le long de la ligne du littoral vers l'intérieur des terres. Mieux que rien mais tellement frustrant, entre récurrence défavorable ici et restrictions de déplacements qui empêchent d'aller au plus près de cette beauté naturelle.