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Après la dégradation du week-end, le minimum d'altitude responsable est toujours en place vers la Bretagne et offre, réchauffement des basses couches aidant, de l'instabilité diurne pourvoyeuse d'un des types d'orages diurnes que je préfère : la convection par évolution diurne en flux "mou", offrant des cellules peu mobiles et esthétiques. S'il s'agit de loterie avec ces situations, et surtout lorsque ça prend tôt quand on est encore au boulot, le bon placement peut offrir un fantastique spectacle. Les sensations estivales ne sont pas encore totalement la mais on s'en rapproche, et l'observation de cette puissante cellule orageuse sur le Gard depuis l'extrême Est héraultais fut fort agréable. Ce, d'autant qu'elle était généreuse en foudre, comme ici avec ce double impact dont un particulièrement ramifié.
Comme les orages précédents plus à l'ouest, celui-ci finira par s'évanouir et laissera la place à une autre grosse cellule sur l'extrême Est gardois. Le jeu des chaises musicales anarchiques est fortement présent dans ces configurations, les cellules naissent, meurent, provoquent la naissance de nouvelles, dont le comportement est parfois erratique.
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