Situation actuelle :
Depuis ce week-end, notre pays respire et a même repris goût à la pluie durant le week-end et tout particulièrement durant la journée de dimanche, ce ne fût cependant un répit d'une très courte durée puisque le temps s'assèche et se réchauffe depuis le début de cette semaine.
Sur le week-end qui vient de s'écouler, un talweg d'altitude en provenance de Scandinavie a balayé l'ouest de l'Europe et circule en ce moment sur le centre du continent en y apportant un temps bien maussade (pluie et fraîcheur). A l'opposé, les hautes pressions commencent à regonfler via l'anticyclone des Açores qui tend à remonter sous nos latitudes, on peut d'ailleurs voir la constitution d'une dorsale d'altitude depuis le proche atlantique jusque vers la Scandinavie qui apporte un temps de plus en plus sec et chaud sur notre pays. La chaleur gagne une nouvelle fois le pays avec généralement 25 à 28°C depuis le nord jusque sur la moitié sud englobant la façade ouest et le centre est, c'est encore plus tempéré près de la Manche où l'on observe 18 à 22°C, on atteint et dépasse parfois les 30°C entre le sud-ouest et le sud-est avec encore jusqu'à 33-35°C sur le Languedoc-Roussillon avec par exemple en maximales 35.1°C à Argeliers (11), 33.8°C à Soumont (34) ou encore 33.1°C à Villevieille (30). Le flux perturbé quant à lui reste cantonné entre l'ouest et le nord du bassin atlantique où l'on repère tout de même de belles perturbations et des dépressions plutôt dynamiques entre Islande et Groenland, quelques orages circulent entre les pays du Maghreb et l'Espagne suite à la présence de dépressions thermiques près du sol.
On peut également remarquer deux éléments prépondérants qui vont jouer un rôle essentielle dans la prévision de la synoptique de ces prochains jours :
- Une anomalie d'altitude qui ondule au nord-est des Açores et qui tend à s'isoler
- Une seconde anomalie provenant d'un talweg qui s'isole sous forme de cut-off au sud des Açores
Ces deux anomalies génèrent de grandes incertitudes sur la prévisibilité des modèles, ce qui rend la prévision plus complexe du fait de leur trajectoire chaotique et mal appréhendée par les modèles.
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