Col de Fenestre (2474m) - Parc National du Mercantour, frontière franco-italienne.
Vue vers le Nord, la plaine du Pô et les plus hauts sommets italo-suisses !


Bonsoir,

Suite aux conditions détaillées sur la photolive de la veille, le temps est toujours idéal pour poursuivre les tournées dans le département avec une nouvelle randonnée ce dimanche; beaucoup de monde ont d'ailleurs eu la même idée malgré le fléchissement des températures en montagne, perdant jusqu'à 10° par rapport au milieu de semaine et faisant de ce jour dominical le jour le plus froid de la première moitié d'Octobre (hausse à nouveau attendu pour la semaine prochaine), avec 0° au petit matin vers 2000m, 13° au plus chaud somme toute agréable pour l'altitude sous le soleil réchauffant et le vent plutôt absent.

Nous sommes quasiment à 2500 m d'altitude et le Sud des Alpes préserve pour le moment un temps très convenable pour la saison, en marge des chutes de neige qui ont atteint le Nord des Alpes ce week-end.

Au premier plan, vers la droite, se situe les pentes menant au Gélas (3143m, plus haut sommet des Alpes-Maritimes).
La prise de vue se fait en direction de la vallée de Gesso, derrière les versants alpins du Parc italien annexe ouvrant sur la célèbre et très vaste plaine du Pô délibérée de toute humidité et rarement visible depuis les sommets français. La grande ville de Turin se trouve même directement sur l'axe de vision mais difficilement reconnaissable cependant.

L'air sec actuel nous gratifie d'un panorama exceptionnel vers le Nord !
Puisque ce n'est ni plus ni moins que les sommets italo-suisses que l'on aperçoit au fond et dernier plan avec à gauche, le Cervin très célèbre en Suisse culminant à 4478m, puis à sa droite la chaîne du Mont Rose (4634 m) en faisant le second sommet le plus haut d'Europe après le Mont Blanc.

On aurait très bien pu prendre cette chaîne frontalière pour des nuages avec un regret tel que les neiges éternelles et glaciers qui la compose montre que le Nord des Alpes garde encore toute son authenticité.

En attendant la chasse aux orages, c'est celle des bouquetins et autres chamois qui ont égayé ce parcours aux pentes sévères, ancien passage stratégique vers l'Italie où des blockhaus témoignent de l'emprise transalpine sur la zone.