• Date d'envoile 19/10/12, 21h09
• AppareilPENTAX
  PENTAX Optio E60
• Exposition1/160 sec
• Ouverturef/5.5
• Focale5.7 mm
• ISO100
• FlashNo Flash
• LogicielOptio E60 Ver 1.00

Si la rade marseillaise est remarquablement protégée lors des coups de vent d'Est avec une mer très plate, il n'en va pas de même sur la côte méridionale des Calanques, orientée plein sud, où les déferlantes venues de la Côte d'Azur viennent frapper ce littoral si minéral.

L'ambiance sonore et visuelle est en plein accord avec l'instabilité venteuse. De loin, les grondements sourds des paquets de houle qui se fracassent sur les rochers sont nettement audibles. Plus près du bord de mer, cela contraste avec les longs sifflements aigus de la mer qui pénètre et se retire des nombreuses anfractuosités sous-marines et aériennes créées par l'érosion à travers les roches de calcaire urgonien, ces fameuses roches blanches répandues en Provence et notamment dans le massif des Calanques.

Hormis le vent d'Est, la situation synoptique très agitée sur l'Europe de l'Ouest n'est pas sans conséquences sur le climat local. Avec des températures estivales aujourd'hui, comprises entre 20.1°C de minimale et 25.8°C de maximale à la StatIC de Marseille-Corniche, les effets de foehn générés par les reliefs provençaux sont sensibles.

La sensation de chaleur était renforcée ce jour par un ciel le plus souvent très ensoleillé sur l'agglomération marseillaise, et parfois voilé dans l'après-midi, plutôt en direction de la Côte d'Azur.

Au centre de la photo, face au massif des Calanques, se dresse l'île de Riou (191m), sur sa gauche, l'île Calseraigne ou Plane, longue et peu élevée (22m), et sur sa droite, l'île Jarre. Ces îles inhabitées font partie du Parc National des Calanques, et servent de refuge à tout un écosystème rare, endémique et protégé.