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Quelle frénésie ! Quelle beauté ! Il est difficile de résister à l'attrait de l'océan, au chaos et à la vibration de l'écume, à ce sentiment déjà crépusculaire qui fait de la transition le moment le plus dense de la journée, lorsque la mer se confond avec le ciel et qu'elle fume d'une fureur quasi stellaire ! Le château de Biarritz paraît flotter tel un récif en suspension dans ce tumulte liquide. Au loin, les Pyrénées se font discrètes, abandonnant l'astre majeur à sa chute décisive vers l'ouest.
C'est en poète et en ami inconditionnel des météores qu'il faut vivre sa vie. Alors les beautés insondables du monde voyagent et nourrissent le coeur des hommes fiers. L'esprit de ceux qui sourient à l'étrange fécondité des éléments se fait plus incisif que le vent, plus radical que la vague, plus aigu que le roc fracassé. Alors commence l'esthétique la plus épurée, celle des hommes ivres de vérité.
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Portez-vous bien.