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Après un premier arrêt en bordure du piémont cévenol où un constat amer s'impose, celui d'une visibilité quasi nulle à cause des nuages bas qui effleurent les premières montagnes après Pompignan (30), je me décale à l'Est dans le Gard afin d'espérer tirer quelque chose de cette situation compliquée.
Je me retrouve rapidement dans le déluge sous une cellule se renforçant et prenant la direction du bassin Alésien. Sur la route, je verrais un grand nombre d'impacts proches alors que je commence à sortir du plus gros de la pluie mais les 5 à 10 pauvres minutes qui me restaient pour arriver à une vue dégagée et sans pluie ou presque seront fatales : l'orage n'est pas extrêmement rapide mais la crasse continuelle qui accompagne cette situation fait que si l'on ne se retrouve pas à proximité immédiate de la cellule, il en résulte des spaghettis de 500m de hauteur à l'horizon, comme ici (photo cropée, en plus!).
Situation très décevante mais hélas prévisible, presque une semaine de flux marin (entre deux périodes de vent de terre tout aussi désagréable) dont quatre jours de crasse totale/pluie pour aboutir à cela, le tout en Mai... déprime.