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Ciel d’azur vers la vallée du Rhône, avec à l’extrémité gauche de la photo, le Mont Ventoux qui se dresse sur la plaine.
Au 2nd plan les stigmates des incendies de l’été tandis que dans la cuvette, on peut apprécier l’un des nombreux bassin de rétention qui protège la ville de Nîmes des épisodes cévenols, caractéristiques de cette terre située aux contrebas du massif des Cévennes. Mais cette année, ces "épisodes" ont meurtri la Provence, preuve que les phénomènes locaux n’ont pas de limites en géographie.
Sur la ville, le mois de novembre a été cependant copieux en eaux, avec un cumul de 167.4mm, soit +101%/norme à Nîmes-Courbessac. Une goutte d’eau à comparer avec la station du Luc (83) qui a enregistré 379mm en novembre, occasionnant les dégâts mortels que l’on sait sur la région. Sur l’année, le bilan à Nîmes est beaucoup plus mitigé, avec à date un déficit cumulé de -39% (+14% au Luc).