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Je me pose au sommet du Macasau. Mon sentiment est mêlé car je ne parviens pas à me libérer de la funeste expérience de la veille. Et pourtant, tout ici invite à la déprise, à la respiration franche et à l'ivresse salutaire des hauteurs. Mais cette neige si belle et si pure me semble plus traîtresse que jamais. Ces sommets qui attirent irrésistiblement mon pas sont habillés d'un manteau blanc de félonie, toujours prêt à se rompre, toujours prêt à engloutir le marcheur nomade, l'esthète voyageur.
La véritable beauté vibre à proximité du tragique.