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Bloqué au col de Marie-Blanque (cf photolives d'hier), après une nuit chahutée par un vent cyclonique dans la voiture, la température a oscillé entre 16° à minuit et 5° à 4 heures. Pourtant, cette nuit fut longue et étrangement magnifique ! Au matin, nous amorçons la phase "bucheronnage" à l'aide de la tronçonneuse que mes hôtes gardent précieusement dans le coffre de leur bus. Il nous faut dégager la route vers Oloron sachant qu'une centaine d'arbres sont tombés de l'autre côté vers le Bénou et que la DDE s'en occupe. En un peu plus d'une heure, nous "nettoyons" les deux sapins et le hêtre fracassés sur la voie.
Je peux enfin rentrer chez moi, rassurer la famille et avertir la gendarmerie qui a lancé un avis de recherche me concernant.
La fureur de la nature est comme la Méduse aux mille visages. Il ne faut pas la regarder en face ; tout juste sentir et se tenir à un atome d'écart, sans quoi c'en est fini ! Pour l'heure, je n'en finis pas d'apprendre.