En effet, après avoir connu un pic autour du 20 juillet (cf. édito précédent), les thermomètres allaient perdre quelques degrés le samedi 22 à la faveur d’une première offensive orageuse débutée vendredi soir.
Cependant, cette pause de la canicule allait être très furtive puisque dès le dimanche, le mercure entamait son inexorable ascension jusqu’en milieu de semaine où un nouveau pic était atteint (mardi, mercredi ou jeudi selon les régions, d’Ouest en Est).
L’occasion pour les thermomètres de s’illustrer une nouvelle fois avec comme performance :
Le 25 :
37.4° à Toulouse (31)
37.5° à Metz (57)
37.7° à Castelsarrasin (82)
38.2° à Dourgne (81)
38.4° au Montat (46)
Le 26 :
37.3° à Tours (37)
37.3° à Argentat (19)
37.4° à Bron (69)
37.5° à Castelnaudary (11)
37.6° à Valence (26)
37.8° à Issoire (63)
37.9° à Bourbon l’Archambault (03)
37.9° à Rosnay (36)
38.1° à Noyers (89)
38.3° à Crux la Ville (58)
38.6° à Issoudun (36)
39.1° à Montluçon (03)
39.5° à Decize (58)
Le 27 :
38.1° à Carpentras (84)
Par la suite, alors que tout le monde s’attendait (et à juste titre) à une dégradation orageuse violente et généralisée, amenant ainsi Météo-France à placer près des deux tiers du pays en vigilance orange « orage-canicule », elle fut dans son ensemble plutôt modérée. Ce qui n’empêchait pas comme d’accoutumée certains de ces orages de se distinguer par leurs excès comme ce fut isolément le cas en Ariège, en vallée du Rhône, ou en Midi-Pyrénées avec un important foudroiement et de conséquentes chutes de grêle.
Au-delà de nos frontières, la péninsule ibérique doit elle aussi faire face à une vague de chaleur qui perdure, l’Espagne étant la plus affectée avec un thermomètre qui franchit allègrement les 40° quotidiennement dans certaines provinces.