Comme chaque année malheureusement, force est de constater que la glace fond au pôle Nord et fond de plus en plus…
Déjà en 2005, un signe d’alerte nous était donné par la libération de la glace de la voie de passage Nord Ouest (au Nord du Canada).
Et voilà qu’en août dernier, pour la première fois depuis que nous avons des connaissances sur l’océan Arctique les deux passages ( Nord Ouest et Nord Est – au Nord du Canada et au Nord de la Russie ) se sont simultanément libérés des glaces.
Il s’agit là du signe le plus inquiétant jamais vu dans l’Arctique, d’autant plus que ceci arrive quelques jours seulement après que neuf ours polaires pris au piège d’un immense iceberg à la dérive tentaient de rejoindre à la nage le glacier principal au large de l’Alaska. Il s’agit là, à quelques jours d’intervalle de faits jamais vu jusqu’à nos jours.
Si la glace continue à fondre à ce rythme, la disparition de la banquise estivale jusque là envisageable dans les années 2070 pourrait se produire dès les années 2030, soit près d’un demi siècle avant les premières estimations. Déjà, la perte de la banquise observée l’an dernier fut d’une ampleur telle que les experts ne la croyait possible que dans les années 2050.
Preuve s’il en est que la machine serait en train de s’emballer ! D’autant que ce processus déjà bien amorcé est un véritable cercle vicieux car la surface sombre de la mer qui capte d’avantage la chaleur ne cesse de s’agrandir depuis plusieurs années, ce qui réchauffe l’océan, retarde et freine la reconstitution de la banquise hivernale et donc au bout du processus permet une fonte accrue l’année suivante…