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Après une petite sieste dans l'azur, je décide de fouler ces crêtes qui voguent vers le nord, en direction de la cordillère pyrénéenne. Mon sentiment est incontestablement désertique mise à part la présence toujours curieuse des vautours qui me lorgnent discrètement. Je ne peux m'empêcher d'admirer leur incroyable dextérité dans les airs, leur paresse légendaire, leur beauté d'oiseau-titan mélée à la sauvagerie du charognard.
Ils volent, je marche mais à vrai dire, ici, mon pas est aérien, mon esprit est libre comme le vent et la paume de mes mains est étrangement tournée vers le septentrion que j'ai quitté il y a si longtemps, dans une autre vie.
Portez-vous bien.