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Une perturbation très affaiblie parvient à franchir le mur de hautes pressions qui stationne sur l'Europe depuis le début de l'automne. Elle ne lâchera que quelques bruines accompagnées d'un vent de sud-ouest sensible qui draine un air toujours doux pour la saison.
Malgré un vent défavorable, une houle régulière aidée par une grande marée (coef' 100) balaye les fragiles falaises du littoral cauchois. Les vagues prennent d'assaut les éboulis réguliers qui jalonnent le trait de côte, leur arrachant terre, silex et blocs de craie et donnant à l'eau la teinte laiteuse caractéristique qui a inspiré son nom à la côte d'Albâtre.