2 semaines de fraîcheur hors saison se terminent enfin malgré le beau temps sec des 5 derniers jours. Cette première quinzaine de mai très mitigée et particulièrement fraîche (notamment après "l'année chaude" d'avril 2018 à mars 2019 avec aucun mois en déficit thermique et plusieurs en net excédent) présente un déficit de 3 à 4°C sur les normales "1981-2010" dans le nord est du pays, un beau décrochage. Mais il est vrai que les mois de mai froids et pourris ont déjà existé (2013 pis 2010 ici pour les plus récents) et surtout vers le début des années 1980 (1981 puis le trio 1983-84-85 ces trois années coïncidant avec mes années de lycée, dans le Poitou à l'époque, beaucoup de gens se désolant comme moi-même qu'il n'y ait "plus de printemps"... et on ne parlait guère de réchauffement climatique dans les média à l'époque (plutôt d'une nouvelle aire glacière), même si le problème du CO2 était connu.
19°C au moment du cliché, les 20°C seront atteints dans l'après-midi avec un ciel se couvrant par le sud (ondées en soirée). Ressenti ni chaud ni froid à l'abri du vent et du soleil, parfaitement dans les clous un après-midi de mai. En vélo, le pull, gardé jusqu'ici, va être rangé à cet instant dans le sac.
Néanmoins il est net qu'en dépit des apparences de ces 15 derniers jours (souvent chauds à l'inverse en Espagne et aussi en Russie) la tendance au réchauffement est incontestable, même si dame Nature peut nous réserver des surprises. Si toutes sortes d'errances météorologiques ont existé bien avant nous et tous ces siècles où notre impact était quasiment négligeable, nous devons quand même prendre soin de notre atmosphère, et de notre terre.
Ici un îlot bocager bien préservé à l'ouest de Vendenheim, route de Berstett. Un lieu qui échappera espérons-le aux dégâts du remembrement et à l'étalement urbain (bien des friches urbaines peuvent être réutilisées et des logements réhabilités). Heureusement invisible ici, l'avancée de l'autoroute du Grand Contournement Ouest, susceptible de transformer l'Alsace en corridor à poids lourds sans désengorger Strasbourg, reste aussi à déplorer : je viens de voir l'avancée des travaux entre Vendenheim et Eckwersheim, et aussi route de Berstett. Rien n'a pu stopper ces travaux inutiles et dévastateurs.