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HistorIC : détails d'un événement

L'essentiel

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global

    inondation
    orages

    Cet événement a débuté le jeudi 8 octobre 2009 et s'est terminé le vendredi 9 octobre 2009.
    Il est classé comme événement remarquable et a eu lieu en Bourgogne, en Corse, en Languedoc-Roussillon, en Lorraine, en Midi-Pyrénées et en PACA.

    Il a été classé dans les catégories inondation et orages et nous avons 19 valeurs qui y sont rattachées.

    Dossier

    Articles de presse- La Dépêche du Midi sur les orages du jeudi 8 octobre 2009.

     

    • La région balayée par de violents orages

    Intempéries. Grêle, foudre et trombes d'eau se sont abattues partout dans le Grand Sud.

    A Tarbes, une femme manque mourir noyée. Il était 17 heures, hier, lorsqu'un violent orage s'est abattu sur Tarbes et son agglomération. Quelques minutes plus tôt, le ciel s'était obscurci, comme si la nuit était subitement tombée. Les précipitations, très soutenues et accompagnées de petits grêlons et de rafales de vent de 90 km/h, ont déversé pas moins de 20 mm d'eau dans les rues! Un torrent, de 20 à 40 cm de hauteur selon les endroits, s'est alors formé dans de nombreuses rues, provoquant des inondations de caves et de commerces et interdisant toute circulation sous les ponts situés aux entrées de la ville. Sous ces ouvrages, le niveau de l'eau a parfois atteint les 2 m, comme au souterrain de l'Arsenal où une voiture a été complètement engloutie.

    Une septuagénaire a même failli mourir noyée. Elle a voulu, malgré le danger s'engager dans un souterrain inondée. Un chauffeur de bus qui avait remarqué la manœuvre a pu voir alors la dame et la voiture englouties sous l'eau. Elle n'arrivait plus à ouvrir la portière et se noyait. L'homme a alors plongé pour la sortir de ce mauvais pas.

    Durant cet épisode, les pompiers, sollicités de toutes parts, ont effectué 200 interventions jusque tard dans la nuit.

    Si, sur Tarbes, la pluie s'est atténuée au bout d'un quart d'heure, l'orage a poursuivi sa route sur Aureilhan, Séméac, Orleix, avant de gagner Tournay et Lannemezan où il a, là encore, occasionné de nombreuses perturbations.

    «Bien que remarquable et intense, cet épisode n'a rien d'exceptionnel, assure un prévisionniste de la station Météo France d'Ossun. Il a surtout créé du désagrément dans les zones urbaines, là où une telle quantité d'eau a du mal à s'évacuer.»

    De fait, les conséquences de ce «coup» du ciel seront nettement moins lourdes que celles de l'orage de grêle du 16 juillet dernier.


    Des dégâts partout

    Gers : la foudre enflamme une maison. Des orages de grêle ont balayé le nord-ouest du Gers, hier, qui se sont souvent soldés par de nombreuses interventions des pompiers à Samatan, Brugnens, Labastide-Savès et Eauze, une toiture a dû être bâchée à Masseube. La foudre a mis le feu à une maison de à Larressingle, lieu-dit La Cauze. Les flammes ont ravagé l'intérieur de la petite bâtisse, une cambre de près de 40 m2. Heureusement il n'y a pas eu de victime.

    Agen : la ville dans le noir. Dans le Lot-et-Garonne, un véritable déluge d'eau suivi de grêle est tombé sur Agen et l'agglomération après avoir sévi sur le Néracais. Il a duré 10 minutes, plongeant la ville dans le noir. Sur les boulevards, les voitures roulaient dans 10 cm d'eau. Non loin de là, du côté de la caserne Valence, on se serait cru en plein hiver avec un tapis de petits grêlons qu'on pouvait prendre pour une fine couche de neige.

    Montpellier inondée. Un très violent orage a balayé hier soir l'agglomération de Montpellier (Hérault). De nombreuses rues de la capitale régionale ont été inondées et des automobilistes, pris au piège dans leur voiture ont dû être secourus, notamment dans le quartier d'Assas et le secteur du tunnel de la Comédie. L'épisode orageux s'est ensuite déplacé vers la frange littorale, de Villeneuve-Les-Maguelone à Frontignan où les sapeurs-pompiers sont intervenus à plusieurs reprises dans la soirée. À minuit hier, aucune victime n'était à déplorer malgré la violence des précipitations.

    Guillaume Atchouel

     

    • Tarbes. Après le violent déluge orageux la ville essuie ses plaies

    L'orage de mercredi a laissé des traces un peu partout en ville. L'état de catastrophe naturelle demandé.

    Hier matin, quelques heures après l'orage, presque une mini tornade, la ville commençait à faire le bilan. Encore provisoire, puisque les pompiers, qui avaient œuvré jusque tard dans la nuit, n'avaient pas terminé toutes leurs interventions. « Nous en avons réalisé plus de 200, confirme le sergent Garcia, du Codis, en priorité, nous avons traité le plus urgent, où il pouvait y avoir danger. Nous sommes donc intervenus dans les écoles, les grands magasins. » Avant d'intervenir chez les particuliers, « beaucoup de caves et de sous-sols inondés ». Pour assurer toutes ces interventions, les pompiers tarbais ont reçu le renfort de leurs collègues de Lourdes, Bagnères et Lannemezan.

    Au chapitre des dégâts, le patrimoine arboré de la ville a souffert, avec une quinzaine d'arbres écimés ou abattus. Dont 5 au jardin Massey, où les employés municipaux étaient à pied d'œuvre dès hier matin. À noter, un arbre du parc Bel-Air s'est effondré sur la clôture du lycée Marie-Curie, un autre sur la petite bibliothèque de l'école Claude-Debussy. Sans faire, fort heureusement, de blessé.

    Trop d'eau d'un coup

    À ceux qui sont émus la brusque montée des eaux, Michel Forget, adjoint aux travaux, répond : « Nous avons un réseau d'eau pluvial qui a des dimensions normales, capable d'absorber un débit un peu plus important. Il n'a pas absorbé cette abondance de pluie tombée en quelques minutes. C'est pour cela que cela a refoulé. Il n'y a pas d'autres explications techniques ».

    Rappelons que toutes les eaux pluviales de la ville convergent vers une très grosse conduite, rénovée cet été, qui passe sous la gare avant de les évacuer vers les stations d'épuration.


    Des paires de chaussures jetées par centaines

    C'est sans doute les magasins du centre-ville qui ont le plus souffert de l'orage. Hier matin, chacun s'employait à éponger, à sauver ce qui pouvait encore l'être. Au parking Verdun, une équipe de pompiers s'évertuait à vider la cage d'ascenseur, remplie d'eau. « Il y en a bien une hauteur de 3 m », témoignait l'un d'eux.

    Bien sûr, l'ascenseur devrait rester indisponible plusieurs jours. Mme Carrère, directrice du magasin Monoprix, a été contrainte de fermer l'étage, le temps d'éponger. « L'eau est entrée par le toit, nous avons pas mal de produits, essentiellement des vêtements pour enfants, qui ont été abîmés. » Au rez-de-chaussée, le faux plafond n'a pas résisté en plusieurs endroits.

    Un peu plus loin, chez le chausseur Texto, c'est la course contre la montre pour sauver quelques paires de chaussures. « L'eau est montée d'un coup, on n'a rien pu faire, témoigne une vendeuse, il y a eu d'un coup 20 cm d'eau dans le magasin, et les réserves ont été inondées. Bilan, on va devoir jeter plus de 100 paires de chaussures, sans compter que le parquet est à refaire. » Chez un autre chausseur, le magasin Eram, on n'a pas encore eu le temps de faire le bilan. « Les réserves ont été noyées, toutes les collections sport et enfants sont à jeter », se lamente la responsable du magasin. « On ne sait pas quand on va rouvrir, aujourd'hui ce ne sera pas possible, peut-être demain. »

    Dans d'autres magasins, d'habillement, les dégâts sont moins lourds. Mais dans leur ensemble, les commerçants pestent après les automobilistes et les bus. « J'avais mis une planche et des serpillières contre la porte, l'eau n'entrait pas, raconte une dame, mais les voitures et les bus passaient si vite que ça provoquait des vagues qui passaient par-dessus. Ils auraient pu faire preuve d'un peu de civisme ! Ou alors, il fallait que les autorités ferment la rue à la circulation pour éviter ça. » À méditer pour l'avenir, mais le côté soudain de l'orage a surpris tout le monde.


    Les Archives, inondées, fermées jusqu'à nouvel ordre.

    Des sèche-cheveux au secours de l'Histoire

    Animation inhabituelle, hier, aux Archives départementales des Hautes-Pyrénées… La salle de lecture, à l'ambiance feutrée, a pris des airs de salon de coiffure. Et pour cause. Armés de sèche-cheveux, les agents des Archives ont tenté de chasser l'humidité qui s'est attaquée aux documents classés dans les caves du bâtiment. « Les très violentes pluies ont fait déborder la rigole côté ouest. L'eau a coulé dans les caves par les vasistas », explique François Giustiniani, directeur des Archives départementales. « Il y avait entre 3 et 5 cm d'eau dans la cave qui a atteint les documents rangés sur les rayonnages les plus bas », détaille M. Giustiniani. Documents judiciaires, moniteurs… Les documents touchés par l'eau ne sont heureusement pas les plus rares, ni les plus anciens. Seul l'état du cadastre par masse de culture, qui date du XIXe siècle, de Grust, interroge. « Il faudra sans doute le restaurer », précise François Giustiniani. En attendant, les agents des Archives départementales vont travailler d'arrache-pied pour mettre en sûreté tous les documents des rayonnages. Toutes les étagères vont être déplacées et les emplacements séchés. Les passionnés d'histoire vont devoir prendre leur mal en patience. Les Archives vont rester fermées pendant au moins une semaine.


    L'état de catastrophe naturelle demandé

    Devant l'ampleur du phénomène, le maire de Tarbes Gérard Trémège a demandé la reconnaissance d'état de catastrophe naturelle. Le régime d'assurance change alors comme on le précise du côté de la Fédération française des sociétés d'assurance :

    « Déclaration des dommages. Les sociétés d'assurances prennent en charge les dégâts matériels causés par les inondations dans les communes décrétées en situation de catastrophe naturelle par arrêté interministériel publié au « Journal officiel ».

    Les victimes ont alors dix jours après la publication de l'arrêté pour adresser une déclaration à leur assureur. Toutefois, sans attendre la publication de l'arrêté, elles peuvent, dès maintenant, se rapprocher de leur assureur et lui remettre un état estimatif de leurs pertes comportant la désignation des objets endommagés, leur valeur et éventuellement leur année d'achat.

    Celui-ci pourra leur donner des conseils (par exemple prise de photos justifiant l'ampleur des dégâts avant nettoyage) et leur indiquera les mesures à prendre pour que leur dossier soit traité le plus rapidement possible. »

    Arnaud Paul

     

    • Agen. Après les trombes d'eau, le grand coup d'éponge

     

    Hier, on s'efforçait d'effacer les traces du déluge d'eau et de grêle qui s'est déchaîné jeudi en fin de journée.

    C'est un magma de laine de verre mêlée de boue que les employés municipaux évacuent par sacs entiers : hier matin, l'école maternelle Sembel pansait doucement ses plaies.

    Faux plafonds effondrés. Le coup de folie météorologique de jeudi après-midi a causé l'effondrement de nombreux faux plafonds. « La faute à ces toits encaissés, tout plats. C'est joli, mais… », soupire un employé des services techniques. La veille, avec ses collègues, ils ont travaillé jusqu'à 22 heures pour évacuer l'eau, la boue, réparer des installations électriques, et commencer à sécher les sols, linos et moquettes gorgés d'eau. Au plus fort de la furie, l'établissement a dû être fermé, et hier matin un écriteau avertissait les parents qu'il ne rouvrirait vraisemblablement que lundi matin (c'est confirmé) ; les maîtresses et les Atsem ont toutefois assuré l'accueil des quelques enfants (moins d'une dizaine sur 106) que leurs parents n'avaient pu faire garder. Une classe de l'école Félix-Aunac a aussi été transformée en pataugeoire. « D'habitude, c'est du côté de Donnefort ou de Paul-Langevin qu'il y a des soucis d'infiltrations, mais cette fois, rien », observe un employé municipal.

    Centre de formation du SUA. D'autres bâtiments collectifs ont souffert, comme le centre de formation du SUA. L'eau s'est infiltrée dans les combles, gorgeant d'eau des plaques de laine de verres qui sont tombées par pans entiers, tandis que l'eau envahissait progressivement les chambres du second puis du premier étage, endommageant là aussi les installations électriques, et « flinguant » le système d'alerte incendie dans la foulée. « Les jeunes ont dû se répartir chez des joueurs, comme Vaka ou Guitoune, qui en ont pris trois ou quatre chacun, et chez des connaissances », explique-t-on au club, où l'on attendait hier le passage des experts, sans pouvoir fixer l'horizon de la réouverture.

    Sinistres œcuméniques. Des bureaux de l'hôtel de ville ont subi le même genre de dégâts, même chose au centre de loisirs Jules-Ferry, ou au centre social Tapie. L'église Notre-Dame-du-Bourg n'a pas été épargnée non plus par la colère céleste.

    Commerces. Il a aussi fallu jouer du seau et de la serpillière dans certains commerces : hier matin, l'atelier de retouches « Le Dé d'Or », où Raymonde Fenoglio barbotait jeudi soir dans 15 cm d'eau, avait déjà retrouvé son apparence paisible, « heureusement qu'un voisin m'a aidé à tout essorer, on y est resté jusqu'à 19 h 30 ». Au restaurant « L'Atelier », rue du Jeu de Paume, on avait rameuté l'entourage et les copains, mais le patron, Stéphane, en a été quitte pour se coucher à quatre heures du mat'. Plus de peur que de mal là aussi, alors que la cuisine et la salle avaient été totalement inondées. à tout hasard, Stéphane est resté en tongs, des fois qu'il y aurait une réplique…

    Particuliers. Au-delà des caves inondées qui ont nécessité de nombreuses interventions des sapeurs pompiers jeudi soir, beaucoup de toitures ont souffert chez les particuliers. Comme en témoignaient d'ailleurs les plaques de mousse arrachées aux tuiles qui jonchaient encore les rues du centre-villle, hier.

    Assurances. « Le sinistre classique pour ce genre d'événement météorologique, explique cet agent d'assurances dont le téléphone a beaucoup sonné jeudi, ce sont les dégâts dûs aux évacuations bouchées par un amas de grêle, de terre et de feuilles, les regards, les gouttières… Il y a des gens qui n'avaient pas été touchés par les tempêtes de janvier ou d'août derniers et qui ont été frappés cette fois-ci. Mais au-delà des dégâts immédiats, il faut peut-être s'interroger sur une adaptation, un redimensionnement général de nos toitures ou de nos systèmes de collecte d'eaux pluviales, parce qu'autrefois, il ne se produisait jamais trois épisodes aussi violents en l'espace d'un an, or c'est de moins en moins exceptionnel. Mais forcément, ça ne peut pas se faire du jour au lendemain ».

    Michel Amigues

     

    • Déluge sur Réalmont

     

    Hier soir. Albi, Castres, Graulhet et Lavaur ont aussi été touchées par l'orage d'une violence rare. A 23 heures, les pompiers en étaient à 210 interventions.

    Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas plu. Alors, hier soir, le ciel a ouvert les vannes sur le Tarn. Dès 18 h 30, le ciel s'est obscurci à l'ouest. C'est à Réalmont, épicentre du phénomène, que les éléments se sont déchaînés, entre 19 heures et 21 heures, moment où une vague d'eau et de boue, haute par endroits de 70 centimètres, a déferlé sur le bas de la ville. Une crue soudaine du Blima : le dernier caprice de ce ruisseau date de 1994. « L'eau était montée jusqu'à 1 mètre », se souvient Michel Boutonnier. Cette fois, cet habitant du boulevard Dupuy a mesuré 64 cm devant son garage. « Heureusement qu'on était là. La porte galvanisée a résisté. J'ai sauvé la voiture et dans la maison, on n'a que 10 cm. Mais j'ai peur que le parquet soit foutu. » Dehors, le foirail ressemble à un champ de guerre. ici, la chaussée s'est effondrée de 40 centimètres, là elle s'est soulevée sous le poids de l'eau. Les véhicules qui étaient garés là n'ont pas résisté à la vague. « J'ai voulu sauver ma Clio. Des copains la poussaient pour la sortir de l'eau mais soudain, la route s'est effondrée sous les roues », raconte Célia, sous le choc. « Tout s'est dénivelé, c'est vraiment impressionnant », constate Camille, qui n'a pas eu le temps d'enlever sa Mégane. Les pompiers ont mis plusieurs personnes en sécurité mais personne n'a été blessé. Dans la nuit, les Réalmontais, hagards, témoignaient des fureurs du Blima, sur la route de Ronel, transformée en torrent. Sur la RD 4, vers le Dadou, la prairie était noyée sous 40 cm.

    Submergés d'appels, surtout après 20 heures, les pompiers sont intervenus plus de 200 fois. à Graulhet, des commerces ont été sinistrés, des maisons ont pris l'eau, par le toit ou la cave. À 21 heures, le centre de secours de Lavaur était sorti 15 fois lui aussi pour des routes coupées et des caves inondées. À Castres, un plafond s'est effondré au palais de justice, un hall d'immeuble a été envahi par les eaux.

    À Montredon-Labessonnié, l'eau passait au-dessus d'un pont. Les pompiers d'Albi n'ont pas chômé eux non plus pour assécher des caves et des sous-sols. Dans cet Ouest tarnais, on ne comptait plus les coulées de boues et les arbres tombés sur les routes.

    Pierre-Jean Pyrda

     

    • Castres. L'orage de jeudi soir a laissé de nombreux stigmates

     

    Intempéries. 80 interventions des pompiers pour des inondations de locaux et quelques arbres couchés. 

    Les bourrasques de vent et le violent orage qui ont balayé avant-hier soir le Tarn ont laissé tout de même derrière eux quelques dégâts dans la région de Castres bien que l'épicentre du phénomène ait surtout frappé le Réalmontais. (lire aussi page 44)

    Au total, les pompiers castrais, sous le commandement de Benoit Camp, sont intervenus à quatre-vingt reprises entre 19-20h jeudi et hier matin pour des interventions concernant essentiellement des inondations de locaux. A Mélou, le secteur le plus touché a été le côté des magasin Besson, Halle aux Vêtements et meubles Fabriès ou hier matin encore, les pompiers et le personnel de ces établissements évacuaient l'eau ayant débordé des toits ou de leurs réseaux d'eau pluviale engorgés par les très fortes et rapides précipitations.Dans ces magasins, des faux plafonds sont aussi tombés et du matériel a été endommagé.

    Le tribunal lui aussi sérieusement mouillé

    Pour la seconde fois en raison d'un orage, le tribunal de Castres a lui aussi souffert des débordements de ses toitures jeudi soir.

    Des faux plafonds se sont effondrés essentiellement dans les couloirs du greffe pénal (côté boulevard), les services du parquet et en dessous les bureaux de l'instruction et du juge des affaires familiales. «A priori, ce ne sont que des dégâts matériels, confirmait hier matin le procureur Patrick Bouvier. Les dossiers en cours n'ont pas été touchés ou ont pu être protégés.» Une partie du tribunal n'a pu fonctionner normalement hier mais l'essentiel des services devraient pouvoir reprendre du service lundi matin.

    De façon plus ponctuelle, la bibliothèque annexe, le musée Goya mais aussi de nombreuses maisons individuelles, notamment à Lameilhé, ont subi des infiltrations d'eau.

    Enfin, plusieurs arbres sont tombés sur la voirie, sur la départementale 59 vers Saint-Salvy de la Balme où la route a été coupée ainsi qu'une importante ligne électrique jusqu'à hier midi mais aussi sur le toit de l'école de musique ainsi que dans la cour de récréation de l'école de Laden.

    Une accumulation d'incidents assez importante qui démontre que Castres n'est pas passée entre les gouttes de l'épisode orageux.

    J.-M.G.

    Sources et informations complémentaires

    Carte Météo-France 08/10 (pdf) : http://pluiesextremes.meteo.fr/ajax.php?act=cartegetpdf&id=2009_10_08_1J.pdf 

    Carte Météo-France 09/10 (pdf) : http://pluiesextremes.meteo.fr/ajax.php?act=cartegetpdf&id=2009_10_09_1J.pdf

    Les records battus au cours de cet événement

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