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Après la première lointaine de février, la première proche n'aura eu lieu que trois mois plus tard et toujours en couvre-feu. Quand la quasi absence d'activité convective sur le pays mêlée aux restrictions de déplacements se conjuguent, cela nous offre une première moitié d'année particulièrement pauvre en plaisir orageux.
Pour cette photo, la traque en extérieur n'aurait de toute façon pas eu beaucoup de sens tant les conditions liées à cette dégradation n'étaient pas favorables et s'apparentaient à celles d'un mois de novembre : vent marin déchainé, forte pluie, cellules à évolution excessivement rapide.
Cela dit, ce fut une agréable surprise de voir cette activité orageuse nocturne se former au contact du littoral est-héraultais avec une succession de cellules entre 2h et 7h du matin. Plaisir de retrouver le son d'un tonnerre qui passe au-dessus de nos têtes. L'activité électrique, issue de cellules à bases élevées et sans crasse marine ou presque, fut essentiellement intranuageuse avec quelques internuageux comme celui-ci, et de très rares et lointains impacts.
Je me languis tant de la première dans la nature, maintenant... pas dans 3 mois, svp ! ^^