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Retour sur l’épisode du week-end du 15 Avril
Par Infoclimat samedi 23 avril 2005, 20:05
Un vaste système dépressionnaire quasi stationnaire entre Méditerranée et Allemagne a provoqué d’importantes précipitations du 15 au 17 avril sur le Centre Est et le Sud Est, sous forme de neige à basse altitude.
Les fortes pluies continues ont provoqué la crue de plusieurs cours d\'eau nécessitant des évacuations. Dans le Rhône, 120 personnes ont dû être évacuées sur les communes de Oullins et Sainte-Foy-lès-Lyon en raison d\'une crue de la rivière Yzeron. Dans l’Allier, la Préfecture a émis des alertes à la crue pour l\'Allier et la Loire. Une centaine de pensionnaires d\'un hôtel menacé par la crue d\'un ruisseau a été évacuée à Bellerive-sur-Allier, près de Vichy.

Les conditions de circulation étaient particulièrement délicates en raison des abondantes chutes de neige collantes et humides faisant céder arbres et des pylônes EDF, endommageant le réseau électrique. Jusqu\'à 145 000 foyers ont été privés d\'électricité dimanche 17 Avril dans la région Rhône-Alpes. Parmi les zones les plus touchées, 65 000 foyers étaient coupés du réseau d\'EDF sur la zone de Bellegarde, sud du lac Léman, pays de Gex, dans les départements de l\'Ain et de la Haute-Savoie; 58000 foyers ont été privés d\'électricité samedi après-midi dans la Drôme, en Ardèche et en Isère, 5000 foyers étaient privés d\'électricité dans le secteur de l\'Isle d\'Abeau (Isère) jusqu\'à Grenoble, 15000 dans le Haut-Bugey (Ain).
En raison de ces intempéries, l\'A40 a été fermée quelques heures entre Bellegarde (Ain) et Pont d\'Ain, dans les deux sens. L\'A41 a été fermée dans le sens Genève Annecy entre Cruseilles et Annecy. L\'autoroute A48 qui relie Lyon à Grenoble a dû être fermée pendant plus de trois heures samedi matin dans les deux sens et sur toute sa longueur entre Voreppe et Bourgoin-Jallieu (Isère). Les chaussées de l\'A48 ont dû être déneigées par une trentaine de chasse-neige et la circulation a pu être rétablie vers 11H15 pour tous les véhicules. La neige a aussi provoqué la fermeture du tunnel franco-italien du Fréjus (Savoie) pendant plus de trois heures dans les deux sens.
Par ailleurs, la ligne ferroviaire Grenoble/Paris, utilisée notamment par des TGV, a été coupée samedi matin dans le nord de l\'Isère, des branches d\'arbres ployant sous le poids de la neige et mettant à terre les caténaires. La circulation des trains entre Grenoble et Paris a été détournée par Chambéry (Savoie), ce qui a occasionné des retards de l\'ordre de deux heures pour les TGV.

Ces chutes de neige tombaient particulièrement mal, le samedi étant généralement le premier jour des locations et des séjours hebdomadaires dans les stations de sports d\'hiver (la zone B était en vacance, tandis que débutaient ce week-end là les congés de printemps de la zone A).
A 13h locale le Dimanche 17 Avril, on relevait sur l’épisode : 110.6 mm à Lyon Bron, 107.6 mm à Ambérieu, 100 mm à Pierrelatte, 89 mm à Grenoble St Geoirs.
D’après Météo France : En deux jours (samedi et dimanche), il est tombé dans le Vercors en moyenne 20 cm de neige à 200m, 30 à 40cm à 400m et plus de 60cm à 1000m. L’équivalent en eau des chutes de neige (la mesure est exprimée en mm et correspond à la quantité d’eau que représente la neige une fois fondue) s’élève à 144 mm aux Estables (1486m d’altitude) en 3jours, 88 mm à Villars de Lans (1000 m d’altitude) 81 mm à Pontarlier en 2 jours.
La neige est également tombée dans le Jura avec 45 cm à partir de 900m d’altitude.
Après un hiver très sec, un début de printemps brièvement doux, cet épisode de pluie et de neige bénéfique aura donner un répit pour ces régions très touchées par la sécheresse.

Une fin de semaine agitée.
Par Infoclimat lundi 11 avril 2005, 21:01
Le front froid qui a traversé la France en cette fin de semaine a eu pour conséquence un temps agité aux allures hivernales sur nombre de régions. C’est ainsi que l’ensemble des massifs montagneux a été concerné par des chutes de neige modérées à fortes : une vingtaine de centimètres dans le Massif Central, 40 cm à 1300 m d’altitude sur la partie Nord des Alpes, et plus d’un mètre en altitude sur les Pyrénées, entraînant des difficultés de circulation dans l’Ariège pour l’accès à Andorre, uniquement possible par le tunnel du Puymorens, et sous réserve de disposer des équipements spéciaux ; la RN20 est, ce lundi encore, interdite aux poids lourds à partir de Tarascon, et aux bus non munis d\'équipements.

En Méditerranée, Mistral et Tramontane ont soufflé violement, nécessitant le placement de la Drôme, de l’Ardèche, du Vaucluse, des Bouches du Rhône, du Gard et des Pyrénées Orientales en vigilance orange par Météo-France, avec des vents atteignant localement 120 à 130 km/h. On a par ailleurs relevé 148km/h au Mont Aigoual (30) et 141km/h au Cap Béar (66). Ce vent violent a considérablement troublé le déroulement d’une course de voile, « L\'odyssée d\'Ulysse » qui se courait autour de la Corse, et où trois voiliers ont dû être secourus par la marine nationale française. \"Au total, six concurrents ont été hélitreuillés et secourus par les hélicoptères de la marine nationale\" samedi et dimanche, précise la préfecture maritime, qui indique que « tous les skippers ont été ramenés sains et saufs à Bonifacio (Corse-du-Sud) ou à Hyères (Var) ».
Autre conséquence, moins dramatique, de ce coup de vent : la performance réalisée par le windsurfer irlandais Finian Maynard qui a battu, dimanche en fin d’après-midi, son propre record du monde de vitesse absolu à la voile avec un run chronométré à 48,70 noeuds sur le canal des Saintes-Maries de la Mer (13), créé en 1988 et sur lequel est organisé régulièrement la course des « Masters of Speed ».
Vigilance cyclonique sur la Réunion
Par Infoclimat jeudi 24 mars 2005, 21:06
Depuis mardi, l’attention se porte sur l’évolution de la forte tempête tropicale qui progresse dans l’Océan Indien avec une pression estimée au centre de 980 hPa. HENNIE, ainsi baptisée par les météorologues mauriciens, se situait ce jeudi à 16h, par 21°3 sud et 58°8 est, soit 310 km à l'est des côtes réunionnaises. Elle se déplace à 14 km/h au sud-sud-ouest, et passera au plus près de la Réunion en fin de nuit de vendredi, à plus de 250 km. Les vents atteignent les 120 km/h, 145km/h en rafales et ne devraient pas réellement s'intensifier. La trajectoire estimée fait donc passer HENNIE à une distance raisonnable de l’île de la Réunion compte tenu de l’intensité relative du phénomène.

Pour autant, la difficulté de prévision en la matière (en moyenne de 150 km à échéance de 24h et de 300 km à échéance de 48h) nécessite la plus grande prudence, d’où le déclenchement par le préfet de la vigilance cyclonique. Par ailleurs, les pluies devraient être conséquentes, tout particulièrement sur le sud et l’est du département, et abondantes sur l’île Maurice, déjà largement arrosée depuis plusieurs jours, et où les sols sont déjà saturés en certains endroits.

HENNIE est la 16ème dépression de la saison 2004/2005 sur la zone sud-ouest de l’Océan Indien et le 8ème météore baptisé, donc atteignant au moins le seuil de tempête tropicale. Lors de la saison précédente, 10 phénomènes avaient été baptisés (pour une moyenne décennale de 9.1) parmi lesquels on se souvient notamment de GAFILO, monstrueux en puissance et d’ELITA traversant Madagascar à 3 reprises au cours d’une trajectoire peu commune.

Le suivi par coign78 sur le forum : Ici
Le risque d’incendie se précise…
Par Infoclimat mercredi 23 mars 2005, 21:34
Le dernier week-end a en effet pris une inquiétante apparence estivale, avec la multiplication des départs d’incendie de forêt. Depuis plusieurs jours, le risque est considéré sévère, et même très sévère en certains endroits de la région Aquitaine, compte tenu des conditions météo. La végétation des étages inférieurs (fougères, bruyère) est en état de stress hydrique inhabituel pour la saison, et susceptible de propager des feux importants. C’est ainsi que plus de 500 hectares de forêts et de broussailles ont déjà brûlé depuis vendredi après plusieurs dizaines de départs de feux dans la région, nécessitant par exemple l’intervention de deux Canadair sur un incendie de quatre hectares de pins à Bousses (Lot-et-Garonne). Le plus important incendie du week-end a détruit quarante hectares de forêt, en bordure de la forêt de la Double à Saint-Barthélémy-de-Bellagarde (Dordogne).

C’est tout le Sud de la France qui connaît une inquiétude croissante concernant le risque d’incendie en ce début de printemps. Dans l’Hérault, les pompiers dénombrent 1200 interventions depuis le début de l’année, ce qui est déjà plus que sur toute l’année 2004. La cause la plus fréquente de ces incendies est l’écobuage (pratique agricole qui consiste en un nettoyage par le feu des fossés ou des abords des exploitations), et qui est en principe autorisé jusqu’à la mi-avril. Compte tenu de l’état de sécheresse, le risque avéré d’incendie a conduit un certain nombre de préfets à avancer la date de leur interdiction.

La sécheresse sévit sur une majorité du territoire français
Par Infoclimat mercredi 16 mars 2005, 17:53
Après un automne et un hiver particulièrement secs, la sécheresse se manifeste dans plusieurs régions françaises.

Le risque de pénurie d\'eau pour l\'été est pris très au sérieux par le gouvernement, qui a appelé les préfets à la vigilance dans une circulaire mardi soir, après la tenue d\'un Comité national de suivi des effets de la sécheresse.

En fonction de l\'état des nappes, les préfets devront prendre des mesures de restriction (arrosage, remplissage des piscines etc.), comme cela avait été le cas massivement pendant l\'été caniculaire de 2003, a indiqué le ministère de l\'Ecologie.

A titre de comparaison, la situation début 2003 était moins préoccupante que ce début d’année 2005. En effet dans certaines régions il n’a pas plu depuis novembre 2004.

Entre octobre et fin février, les précipitations ont été deux fois plus faibles que la normale sur plusieurs régions. Les pluies ont été particulièrement rares en Picardie, ouest des Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine, nord de Midi-Pyrénées, Languedoc et Provence-Alpes-Côte-d\'Azur.
Il faut remonter 50 ans en arrière pour trouver un automne et un hiver aussi secs en Limousin, Aquitaine et Languedoc, 30 ans en Poitou-Charentes et Champagne, et une vingtaine d\'années pour l\'Est de la Bretagne et l\'ouest des Pays de la Loire.

Le déficit d\'humidité dans les sols est de 50 à 75% en Picardie, Pays de la Loire, Poitou Charente, au nord de l\'Aquitaine et en PACA. Dans cette dernière région de multiples départs de feux liasse présager à un été 2005 catastrophique si d’ici là les pluies ne se manifestent pas. Idem en Languedoc où les sols et la garrigue montre d’avantage un visage d’été que de fin d’hiver. Non seulement les sols sont secs en surface, mais beaucoup de nappes souterraines sont à un niveau bas, faute de recharge suffisante pendant l\'automne et l\'hiver. C\'est le cas en Rhône-Alpes, dans le bassin de Paris (Marne, Ardennes, Aube), en Picardie, Poitou-Charentes et Aquitaine notamment.

Météo France et le BRGM (bureau des recherches géologiques et minières) espèrent une ultime recharge grâce à des pluies abondantes d\'ici avril. Au delà, les pluies même abondantes ne sont plus \"efficaces\", car elles sont entièrement absorbées par la végétation ou s\'évaporent.

Or, la première décade de mars a été très peu arrosée. Il a plu partout moins que la normale, par exemple 30% de moins dans le Sud, début mars.
Le Comité sécheresse vise à coordonner tous les acteurs de l\'eau: ministères (Agriculture, Ecologie, Intérieur), agriculteurs, compagnies d\'eau, EDF, industriels etc.

\"L\'objectif est de maintenir les usages prioritaires de l\'eau c\'est à dire l\'approvisionnement en eau potable\", rappelle Grégory Boinel, en charge de la sécheresse au ministère de l\'Ecologie.
L\'enjeu principal réside dans les prélèvements agricoles, arrosage et irrigation, qui \"pompent\" 80% de la consommation d\'eau l\'été dans la plupart des régions.

Les ministères de l\'Agriculture et de l\'Ecologie ont déjà appelé début mars les agriculteurs à économiser l\'eau et à planter si possible des cultures peu gourmandes en eau au printemps.
Premier signe d\'optimisme: selon M. Boinel, les agriculteurs prévoient de planter cette année 6% de surfaces en moins en maïs grain, particulièrement vorace en eau.

Bilan sécheresse au 28 février 2005 de Météo France http://www.meteofrance.com/FR/actus/evenement/article.jsp?docid=11001
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